L’Institut de recherche sur les PME (INRPME) est un centre de recherche et de transfert prestigieux de l’UQTR, jouissant d’une renommée internationale. L’INRPME recevait le PEEC, le 2 mars 2018, pour partager les expertises et envisager des collaborations avec le milieu de l’entrepreneuriat éducatif au collégial. Une brochette de panélistes issus de 4 collèges très différents ont présenté leurs réalisations aux participants, surtout des étudiants de 2e et 3e cycle, des chercheurs et des professeurs de l’UQTR, de même que des représentants d’organismes économiques dédiés au développement des PME ou des entreprises sociales.
Pour voir ce qui a été présenté: L’entrepreneuriat éducatif au collège – Panel à l’INRPME du 2 mars 2018.
La vingtaine de participants ont énormément apprécié la présentation et surtout les témoignages concernant les pratiques de chaque collège et les liens avec leurs communautés respectives. Ils ont découvert un dynamisme insoupçonné.
Plusieurs questions ont suivi et les échanges furent animé. En réponse à l’appel du coordonnateur du PEEC pour une collaboration plus soutenue entre le PEEC et les milieux de recherche et de pratique universitaire, Étienne St-Jean, un professeur et chercheur très reconnu, à l’origine notamment, avec son collègue Marc Duhamel, du Global Entrepreneurship Monitor, a déclaré qu’il était important de sortir de l’isolement et de créer des lieux communs entre les cégeps et les universités pour partager plus souvent nos expériences entrepreneuriales et pédagogiques. Pour lui, le PEEC est lui-même un mouvement entrepreneurial!
Pour sa part, François Labelle, chercheur en entrepreneuriat durable et directeur de l’Institut, souligna l’importance de nouer des partenariat formels avec les collèges. Il importe de fonctionner en réseaux souples et d’orchestrer nos actions. Selon lui, il y a un fort potentiel de collaboration avec des chercheurs en entrepreneuriat et en éducation entrepreneuriale.
Bref, cette rencontre, riche et animée, a permis un rapprochement significatif entre chercheurs et praticiens et l’identification de quelques pistes de collaboration que nous pourrons approfondir dans les mois à venir.